D’après Anton Tchekhov
Nouvelle traduction et adaptation
Emmanuel Besnault
et Yuriy Zavalnyouk
Mise en scène Emmanuel Besnault
Avec Johanna Bonnet, Elisa Oriol, Deniz Turkmen, Manuel Le Velly, Schemci Lauth, Alexis Ballesteros puis Lionel Fournier, Benoit Gruel, Yuriy Zavalnyouk ou Emmanuel Besnault
Assistant à la mise en scène
Lionel Fournier
Lumières Emma Schler et Cyril Manetta
Scénographie Angéline Croissant
Création musicale Jean Galmiche
Photos Philippe Hanula
Avec le soutien de la ville de Versailles, du Festival Le Mois Molière, de La Factory / Théâtre de l’Oulle à Avignon,
de l’Espace Culturel Jean Ferrat à Longlaville et du Théâtre 13 à Paris
Ivanov est un jeune homme d’aujourd’hui, confronté au poids d’un héritage trop lourd à gérer, d’une passion amoureuse qui s’éteint, et d’une perte de sens sur le monde qui l’entoure. « J’ai trente ans et je suis couvert de rouille. » Ivanov devient la figure d’une jeunesse qui veut s’engager dans un monde en transition dont elle hérite.
Après le succès des Fourberies de Scapin et du Cercle de craie, L’Éternel Été s’approprie un des chefs d’oeuvre de Tchekhov dans une toute nouvelle traduction taillée sur mesure pour l’esprit de troupe qui anime cette compagnie depuis plus de 10 ans.
Un Tchekhov affuté, radical, débarrassé de ses samovars et de sa vodka. Et il ne fait pas froid ici, parce que tout le monde brûle. Les personnages ont l’âge des acteurs, et non pas l’inverse, pour parler de notre génération et de ce passage à cheval sur la trentaine, cheval de bataille d’une guerre qu’on ne veut pas mener.
Des vignes, un océan de vigne, et au milieu une île: une longue table en bois dans une maison trop grande, ancestrale, immuable. On fait du vin et on en boit, du rouge, qui rougit le visage quand le sang bout déjà. Les caves sont pleines, les coeurs débordent, alors on chante !